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Développement Durable

LE DEVELOPPEMENT DURABLE :
Les Définitions

   

 

Economie du développement durable

Quelques notions qui peuvent faciliter le dialogue entre tous les acteurs et les experts du développement durable.

Comptabilité
Il s'agit de prendre en compte systématiquement des faits liés à la protection et à la remise en état de l'environnement. L'objectif est d'évaluer les coûts engagés par une entreprise pour protéger l'environnement et d'estimer les coûts de dégradation de l'environnement par celle-ci.
Distorsion
Les politiques environnementales peuvent induire des distorsions de concurrence. Pour éviter de tels avantages/désavantages comparatifs et des effets de barrière, l'adoption des normes environnementales doit, autant que possible, s'appliquer à des ensembles élargis : Union européenne, espace mondial.
Double et triple dividende
Le double dividende est une caractérique des fiscalités de l'environnement entrant dans le cadre de stratégies "gagnant-gagnant". Ces fiscalités ont, d'une part, des objectifs de préservation et/ou de prévention (le premier dividende) et, d'autre part, elles dégagent des ressources qu'il est possible d'allouer (d'affecter) à d'autres fins. Le choix d’une politique sur les changements climatiques peut avoir un effet (un "troisième dividende" positif ou négatif) sur l’emploi.
Droit et permis à polluer
Quantité maximale de rejets d'un polluant, attribuée à un participant à un marché de permis d'émission (Etat, collectivité, entreprise). Cela implique, à un moment donné, de fixer un seuil supportable de pollution à ne pas dépasser au risque de nuire à la durabilité du développement. Et ce qui suppose aussi une répartition équitable de ces droits entre les territoires et/ou acteurs impliqués dans la négociation (échelles mondiale, régionales ou locales). Le droit à polluer est donc une façon d'internaliser les coûts externes.
Ecotaxe
Taxe frappant un bien mis à la consommation en raison des nuisances écologiques qu'il est censé générer. Instrument fiscal au service de l'environnement, l'écotaxe renchérit artificiellement les biens polluants pour lesquels des alternatives existent mais ne peuvent être mises en oeuvre au prix en cours sur le marché. La taxation peut paraître plus efficace que la réglementation par ses qualités de souplesse et d'adaptabilité aux évolutions de lisibilité et de prévisibilité, dans la mesure où des échéanciers sont clairement affichés.
La taxation des émissions de CO2 pourrait générer d'autres avantages économiques que la maîtrise de l'effet de serre : réduction des coûts de congestion, d'insécurité et de bruit liés aux transports, réduction de la dépendance énergétique par exemple.
La taxation répond au principe pollueur/payeur : en corrigeant une externalité négative, elle rétablit la vérité des prix améliorant ainsi le marché au lieu de le fausser.
Passager clandestin
Comportement d’individus ou de collectifs qui bénéficient des efforts d'autrui pour l'amélioration de l'environnement sans en supporter les coûts. La généralisation de ce type de comportements est un obstacle à la gestion des biens publics dans la perspective des politiques de développement durable.
Voir le sommaire des théories économiques sur le site de la Documentation française : www.ladocfrancaise.gouv.fr/revues/pe/theories/theories.shtml
Source : http://www.ens-lsh.fr/geoconfluence/doc/transv/DevDur/DevdurVoc.htm

 

Les gaz à effet de serre

La plupart des gaz à effet de serre (GES) sont produits naturellement, mais la révolution industrielle en a créé de nouveaux.
Les principaux sont :

Vapeur d'eau (H2O) : La vapeur d'eau est produite naturellement par la respiration, la transpiration et l'évaporation. La quantité de vapeur d'eau dans l'atmosphère augmente au fur et à mesure que la température à la surface de la Terre augmente.
Dioxyde de carbone (CO2)
 : Le dioxyde de carbone est produit par la décomposition de certaines matières, la respiration des plantes et des animaux, ainsi que la combustion de certains matériaux. Le CO2 disparaît dans l'atmosphère par photosynthèse ou est absorbé par les océans. Il est le deuxième en importance dans l'atmosphère, après la vapeur d'eau.
Méthane (CH4)
 : Le méthane est produit par la décomposition de certaines matières en l'absence d'oxygène. Les sources principales de méthane sont les marécages, les rizières, les processus de digestion des animaux, l'extraction des combustibles fossiles et la décomposition des ordures. Il retient plus efficacement la chaleur que le dioxyde de carbone, même s'il est moins présent dans l'atmosphère en quantité.
Oxyde nitreux (N2O)
 : Les sols et les océans sont les principales sources naturelles d'oxyde nitreux. Les humains contribuent aux émission d'oxyde nitreux par l'utilisation de plus en plus intensive d'engrais agricoles et azotés, la production de nylon, la combustion de matières organiques et de combustibles fossiles.
Ozone (O3)
 : L'ozone est naturellement présent, en quantités limitées, dans la basse atmosphère. Il peut également y être produit par une réaction entre des polluants d'origine humaine et la lumière solaire.
Halocarbures
 : Les halocarbures sont des composés chimiques qui contiennent du carbone et des éléments appartenant à la famille des halogènes, comme le brome, le chlore et fluor. Leur capacité de rétention de la chaleur est parmi les plus élevées. Les halocarbures sont le produit d'activités industrielles et domestiques. Les chlorofluorocarbures (CFC) sont les plus connus.

 

Pollueur
- Principe pollueur/payeur (PPP) - Principe de responsabilité


Le pollueur est celui qui dégrade directement ou indirectement l'environnement, ou qui crée des conditions aboutissant à sa dégradation. De fait de multiples responsabilités sont souvent impliquées. Lorsqu'il s'agit d'une installation industrielle, le responsable est normalement l'exploitant de cette installation et la responsabilité relativement claire à établir, sans préjuger cependant de la forme et de la nature d'éventuelles indemnités. Dans le cas des pollutions liées aux transports ou à la consommation, les repsonsabilités sont plus difficiles à établir. Ainsi, le fabricant du véhicule pourrait être considéré comme étant le "pollueur", alors que la pollution est émise par l'utilisateur du véhicule. De même pour les pesticides : le responsable est-il l'entreprise de fabrication ou l'agriculteur qui l'utilise d'une manière plus ou moins conséquente (voir l'exemple récent du Gaucho, dont le dossier scientifique fait apparaître encore bien des zones d'ombre) ?
Le principe pollueur/payeur, adopté par l'OCDE en 1972, repose sur le fait que les frais résultant des mesures de prévention, de réduction de la pollution et de lutte contre celle-ci doivent être supportés par le pollueur. Ce principe est essentiel car il fonde les politiques environnementales dans les pays développés et il tend de plus en plus à devenir un principe d'internalisation totale : le pollueur doit assumer le coût de la pollution dans toutes ses dimensions.
L'OCDE précise aussi : "Ayant déterminé ce que le pollueur devrait payer, il reste à définir qui est le "pollueur". Pour les déchets, leur producteur peut être considéré comme le pollueur, même s'il a remis ses déchets à une autre personne. Dans le domaine des pollutions accidentelles, provenant d'installations dites "dangereuses", l'exploitant a été désigné par l'OCDE comme étant le pollueur. Dans le cas des aéroports, le pollueur à l'origine du bruit pourrait être le transporteur aérien, l'autorité aéroportuaire, voire même les pouvoirs publics à l'origine de la décision d'implantation de la plate-forme. En pratique, la tendance est à désigner comme pollueur l'agent économique sur lequel il est le plus facile d'agir, tant sur le plan économique que sur le plan administratif, en espérant ainsi les meilleures indemnisations.
Le PPP n'est pas un principe de responsabilité, car il ne désigne pas le responsable de la pollution au sens juridique du terme. Lorsque le pollueur est désigné, il doit effectivement supporter certains coûts et indemniser les victimes, mais il peut répercuter ces coûts sur le responsable de la pollution. Il est donc le garant mais non le responsable de la pollution. Le principe de responsabilité, qui vise à réparer les dommages portés à l'environnement même lorsque la cause n'est pas qualifiée de faute, est l'un des grands principes posés par les conférences internationales sur l'environnement. Il vise à mettre en place des mécanismes de réparation des dommages causés à l'environnement, soit par l'indemnisation des victimes, soir par des mesures de réparation en nature.

Source : http://www.ens-lsh.fr/geoconfluence/doc/transv/DevDur/DevdurVoc.htm
 

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