ECJS

St Louis Ste Marie

Lettre de
Guy Môquet


Nouveautés du site

RESSOURCES
Programmes
Documents
d'accompagnements

Textes fondateurs

Institutions
Imagerie
Symboles de la République
Evènements - mémoires

Actualités
Relations Internationales
Europe 

SITES UTILES
Ressources média
Ressources documentaires
Sites institutionnels

Sites académiques
Sites associatifs


SEQUENCES

Thèmes de réflexion
Expériences pédagogiques
Aide méthodologique
Dossiers

  ! Insolite !   Archives

Site ECJS Accueil
 

Site St Louis Ste Marie

 

  Rubrique MEDITERRANEE

Guy Môquet, fusillé par les Allemands en 1941
( Portrait vers 1940 )

Môcquet fut arrêté gare de l'Est en distribuant des tracts puis enfermé avec d'autres militants communistes. Il sera fusillé avec 26 de ses camarades le 22 octobre 1941, en représailles de l'assassinat de l'officier Karl Hotz par trois communistes le 20 octobre 41.
Les prisonniers ont été livrés aux fusils allemands par le Ministre de l'Intérieur du Maréchal Pétain Pierre Pécheu.

Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,


Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.

Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.

17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.

Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !

Votre Guy qui vous aime

Guy


Dernières pensées :
Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !

  Guide républicain


Retour textes fondateurs


Page nouveautés

Journée de la mémoire de l'HOLOCAUSTE


ELECTION PRESIDENTIELLE


Procès de Nuremberg

Site ECJS  Accueil