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EUROPE
Site de
la présidence française du Conseil de l'Union européenne |
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Le traité de
Lisbonne entre en vigueur |
- le traité de Lisbonne rend le fonctionnement des institutions
européennes plus efficace et plus transparent, donnant davantage la
parole aux citoyens européens et renforçant l'UE sur la scène
internationale.
- Tout d'abord, il donne à l'UE un visage - ou plutôt des visages. Au
lieu d'une présidence tournante,
changeant tous les six mois,
le Conseil européen
(institution qui
réunit les 27 chefs d'États et de gouvernements européens)
se voit accorder un président
stable, désigné pour deux ans et demi. Le premier titulaire de la
fonction est
l'ancien premier
ministre belge,
Hermann von Rompuy. Un second visage nouveau sera celui de la
Haute représentante pour la
politique étrangère et de sécurité, Catherine Ashton, qui
incarnera pendant cinq ans la diplomatie européenne, disposant
désormais de son propre service diplomatique et sera, simultanément,
vice-présidente de la Commission européenne.
- L'UE du traité de Lisbonne devient aussi plus proche de ses
citoyens, elle devra légiférer sur un sujet si un million de citoyens
de différents pays le lui demandent par pétition. Le Parlement
européen voit, ses compétences renforcées, avec des décisions sur un
pied d'égalité avec le Conseil européen et élira dorénavant le
président de la Commission européenne. Le nombre de députés européens
sera limité à 751 à partir de 2014.
- Plusieurs innovations juridiques sont prévues : L'UE pourra
désormais signer des traités en tant que telle. Par ailleurs, le
traité se réfère explicitement à la Charte européenne des droits
fondamentaux, ce qui rend cette dernière opposable. Enfin, il délimite
plus clairement les compétences respectives de l'UE et des États
membres, renforçant le principe de subsidiarité.
Celui-ci énonce
qu'une décision ne doit être prise au niveau européen que si elle ne
peut l'être plus efficacement à un niveau inférieur, national ou
régional.
L'UE détient un domaine de compétence exclusif en matière d'union
douanière, de politique monétaire dans la zone euro, de concurrence au
sein du marché intérieur, de politique commerciale et de préservation
des ressources biologiques marines dans le cadre de la politique de la
pêche.
- Quant au Conseil européen, il voit son fonctionnement s'améliorer.
La plupart des décisions ne seront plus prises par les 27 chefs
d'États et de gouvernements à l'unanimité, mais à la majorité
qualifiée. Une décision devra recueillir une "double majorité" pour
être adoptée par le Conseil
: une majorité
des États (accord de 55% des États membres) et une majorité de la
population européenne (accord d'États représentant au moins 65% des
citoyens de l'UE).
Quelques domaines
restent exclus de la règle de la majorité qualifiée, et soumis à
l'unanimité : la fiscalité, la politique étrangère, la défense et la
protection sociale. |
Qui est à la tête
de l'Union européenne ? |
Conformément
au traité de Lisbonne, l'Union Européenne s'est dotée d'un
président (pour
donner un visage à l'Europe sur la scène internationale)
et d'un
haut représentant aux affaires étrangères (pour
s'occuper des négociations diplomatiques de l'U.E. avec le reste du
monde).
-
Président du Conseil européen : le Belge Herman van Rompuy
(nommé pour 2 ans et
demi).
- Président de la Commission européenne: le Portugais José Manuel
Barroso (nommé
pour 5 ans).
- Président du Parlement européen : le Polonais Jerzy Buzek.
- Haute Représentante des Affaires Etrangères de l’Union européenne :
la Britannique Catherine Ashton
(nommée pour 5 ans).
- Banque Centrale européenne (Francfort) : le Français Jean-Claude
Trichet.
- Cour de Justice européenne (Luxembourg) : le Grec Vassilios Skouris.
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400 millions
d'Européens sans frontières depuis vendredi 21 décembre 2007. |
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Quelle place pour l’Union européenne sur la scène mondiale ?
Un
quart de la richesse de la planète
La population de
l’Union européenne –près de 500 millions d’habitants– la troisième au
monde après celles de la Chine et de l’Inde, en fait une puissance qui
absorbe une grande part des échanges internationaux et produit un quart de
la richesse de la planète. L'UE a donc atteint le statut de grande
puissance mondiale sur les plans économique, commercial et monétaire et
peut tenir tête aux Etats-Unis au sein de l'OMC. Elle a aussi fait de
l'aide au développement un de ses chevaux de bataille tout comme la lutte
contre les changements climatiques, nouveau défi de la planète. Le
principal objectif dans ce domaine est un accord européen sur le climat,
sachant que l’Europe veut tout faire pour faciliter un accord au niveau
international sur ce sujet d’ici la conférence de Copenhague en 2009.
Autres priorités du moment, la sécurité énergétique et la politique de
voisinage que ce soit du côté de la Méditerranée ou de la Mer baltique.
Mais, son rôle diplomatique n'est pas encore à la mesure de ses ambitions,
même si deux de ses membres, la France et la Grande-Bretagne, font partie
du Conseil de sécurité de l'Onu, véritable gendarme international, et si
elle participe aux grandes médiations ou négociations en Europe et
ailleurs dans le monde. Elle n'a pas profité de l'éclatement de l'empire
soviétique, ni de la fin de la guerre froide pour s'affirmer face à la
superpuissance américaine ; elle manque de moyens et reste affaiblie par
les divisions en son sein, comme par exemple à propos de l'intervention
des Etats-Unis en Irak.
Des
progrès à faire pour s’exprimer d’une seule voix
Si on peut
dire que l'Union européenne est devenue un géant économique mais reste un
«nain politique», la Commission européenne conteste les critiques
excessives. Elle souligne que l'UE pèse de tout son poids dans les
enceintes internationales comme l'OMC et l'Onu, les sommets mondiaux sur
l’environnement ou le développement.
Elle admet cependant qu'il reste aux Etats membres à faire encore de
nombreux progrès sur les plans diplomatique et politique pour s’exprimer
d’une seule voix sur les enjeux décisifs de la planète : la stabilité et
la paix, les relations avec les Etats-Unis, le terrorisme, le
Proche-Orient, le rôle du Conseil de sécurité de l’Onu. Elle déplore aussi
que les systèmes de défense militaire restent aux mains des dirigeants
nationaux liés entre eux, seulement par les engagements contractés dans le
cadre des alliances telles que le Pacte atlantique et soutient à fond la
politique de défense commune en gestation.
Les politiques européennes à visée
internationale |
L'UE a lancé la politique étrangère et de sécurité commune (PESC)
et la politique européenne de sécurité et de défense (PESD), prévues
par les traités de Maastricht (1992), d’Amsterdam (1997) et de Nice
(2001) qui ont défini les principales missions de l’Union en matière
de défense. A plusieurs reprises, les responsables ont tenté de
rationaliser le processus décisionnel de la PESC, mais les décisions
importantes doivent être prises à l’unanimité, ce qui est difficile,
(diversité des réactions des Etats membres à l’invasion de l’Irak).
Depuis 2003, l’UE a accompli une série de missions de maintien de la
paix et de gestion de crise en Bosnie Herzégovine, au Kosovo, en
République démocratique du Congo et au Tchad. Vis-à-vis des pays du
sud de la Méditerranée, qui, par leur proximité géographique, les
affinités historiques et culturelles, les flux migratoires existants
et potentiels, représentent des partenaires de première importance,
l’Union a traditionnellement choisi de mener une politique
d’intégration régionale appelée «approche globale méditerranéenne».
Elle a lancé, en novembre 1995, un nouveau partenariat
euro-méditerranéen lors de la conférence de Barcelone à laquelle ont
participé tous les Etats membres de l’UE et les Etats riverains de la
Méditerranée (à l’exception de l’Albanie, de la Libye
et des pays de l’ex-Yougoslavie). Initialement concentrée en
Afrique, l’assistance financière et technique de l'UE a été, dans les
années 70, étendue à l’Asie, à l’Amérique latine et aux pays des rives
méridionale et orientale de la Méditerranée. L’Union apporte une aide
humanitaire aux victimes de cataclysmes et de catastrophes d’origine
humaine à travers le monde. Les accords que l’Union européenne conclut
avec ses partenaires mondiaux vont au-delà des échanges commerciaux et
de l’aide au développement habituelle : ils englobent le soutien aux
réformes économiques, la santé et l’éducation, l’infrastructure et,
parfois, une coopération dans des domaines tels que la recherche et le
développement ou l’environnement. Ils permettent aussi d’aborder des
questions politiques, comme le respect des principes de la démocratie
ou des droits de l’homme.
Source :
RFI
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