Nobel de la paix
Nouveautés du site
RESSOURCES
Programmes
Documents d'accompagnements
Textes fondateurs
Institutions
Imagerie
Symboles de la République
Evènements -
mémoires
Actualités
Relations Internationales
Europe
SITES
UTILES
Ressources média
Ressources documentaires
Sites institutionnels
Sites académiques
Sites associatifs
SEQUENCES
Thèmes de réflexion
Expériences pédagogiques
Aide
méthodologique
Dossiers
!
Insolite
!
Archives
Site ECJS
Accueil
Site St Louis Ste Marie |
Rubrique MEDITERRANEE |
|
|
Le Nobel de la paix décerné
à Al Gore et au GIEC
L'ancien vice-président américain Al Gore et le
GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ont
obtenu, le prix Nobel de la paix 2007. |
Le prix leur est conjointement décerné "pour leurs efforts de collecte et de diffusion des
connaissances sur les changements climatiques provoqués par l'homme et
pour avoir posé les fondements pour les mesures nécessaires à la lutte
contre ces changements", a déclaré, à Oslo, le président du comité
Nobel norvégien, Ole Danbolt Mjoes. |
|
Ancien vice-président de Bill Clinton et candidat
démocrate malheureux à la Maison Blanche en 2000, Al Gore, 59 ans, est
revenu sur le devant de la scène l'an dernier avec son livre et
documentaire, Une vérité qui dérange, qui tire la sonnette d'alarme face
au réchauffement de la planète. Primé aux Oscars, le film de 96 minutes a
contribué à vulgariser un sujet complexe et à sensibiliser l'opinion
publique à la menace climatique. "L'ex-futur président des Etats-Unis
d'Amérique", comme Al Gore se présente avec dérision, a été consacré cette
année par le magazine Time comme l'une des 100 personnalités les plus
influentes au monde. Dès l'annonce du comité Nobel, il s'est dit "très
honoré", affirmant que "cette récompense a encore plus de signification
car j'ai l'honneur de la partager avec le GIEC, l'organisme scientifique
le plus important au monde".
"NOUS SOMMES TOUS DANS LE MÊME BATEAU"
Réalisant un véritable travail de fourmi, le Groupe intergouvernemental
d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) expertise et compile les
recherches effectuées par des milliers de scientifiques à travers le
monde. Ses rapports, résultats de délicates tractations entre délégations
des différents Etats, fournissent un solide socle de connaissances aux
décideurs politiques. Parmi ses principales conclusions, le GIEC prédit
une hausse de 1,8 à 4 °C de la température moyenne planétaire d'ici à
2100, un réchauffement dont l'origine "très probable" est liée à
l'activité humaine. Limiter cette hausse à 2 °C aurait un coût
"relativement modéré", selon les chercheurs, soit une baisse de 0,12 % du
taux de croissance du PIB à partir de 2030.
"Je ne suis qu'un symbole", a réagi le président du GIEC, l'Indien
Rajendra Pachauri. "Les vrais lauréats de cette récompense, ce sont la
communauté scientifique, qui contribue aux travaux du GIEC, et les
gouvernements qui soutiennent son action", a-t-il dit, espérant que
l'attribution du Nobel à des défenseurs de l'environnement crée un
"sentiment d'urgence" face à la question du réchauffement climatique.
"Nous sommes tous dans le même bateau", a-t-il conclu.
MESSAGE FORT À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
La distinction d'Al Gore et du GIEC parmi les 181 candidats en lice cette
année lance un message fort à la communauté internationale, à quelques
semaines de la conférence de Bali sur le changement climatique, qui se
déroulera du 3 au 14 décembre. Celle-ci doit tracer la feuille de route
pour de nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de
serre au-delà de 2012, après l'expiration de la première phase du
protocole de Kyoto. Un texte que M. Gore a négocié pour les Etats-Unis,
mais que George Bush n'a pas ratifié.
Le Nobel – un diplôme, une médaille d'or et un chèque de 10 millions de
couronnes suédoises (1,09 million d'euros) – leur sera remis à Oslo le 10
décembre, date anniversaire de la mort de son fondateur, le savant et
philanthrope suédois Alfred Nobel, inventeur de la dynamite.
Source :
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 12.10.07
Les dix derniers lauréats |
2007. Al Gore (Etats-Unis) et Groupe
intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC)
2006. Muhammad Yunus (Bangladesh) et la Grameen Bank
2005. Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et
son directeur, Mohamed ElBaradei (Egypte)
2004. Wangari Maathai (Kenya)
2003. Shirin Ebadi (Iran)
2002. Jimmy Carter (Etats-Unis)
2001. Organisation des Nations unies (ONU) et son
secrétaire général, Kofi Annan (Ghana)
2000. Kim Dae-jung (Corée du Sud)
1999. Médecins sans frontières
1998. John Hume et David Trimble (Irlande du
Nord/Grande-Bretagne) |
|
LE GIEC |
CRÉATION.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du
climat (GIEC) a été fondé en 1988 par le Programme des Nations
unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation météorologique
mondiale (OMM).
MANDAT.
Il "évalue, sans parti pris et de façon méthodique, claire et
objective, les meilleures informations d'ordre scientifique,
technique et socio-économique" sur le changement climatique en
cours.
COMPOSITION.
Il est composé de trois groupes de travail attachés à
l'évaluation du réchauffement : le premier sur les aspects
scientifiques, le deuxième sur la vulnérabilité des systèmes
économiques et sociaux, le troisième sur les moyens à mettre en
oeuvre pour l'atténuer. |
|
Le site du GIEC/IPCC
Le site du comité du Nobel de la paix
|