ECJS

St Louis Ste Marie

Lutte contre
Esclavage


Nouveautés du site

RESSOURCES
Programmes
Documents
d'accompagnements

Textes fondateurs

Institutions
Imagerie
Symboles de la République
Evènements - mémoires

Actualités
Relations Internationales
Europe 

SITES UTILES
Ressources média
Ressources documentaires
Sites institutionnels

Sites académiques
Sites associatifs


SEQUENCES

Thèmes de réflexion
Expériences pédagogiques
Aide méthodologique
Dossiers

  ! Insolite !   Archives

Site ECJS Accueil

 


Site St Louis Ste Marie

  2004, Année internationale de commémoration de lutte contre l’esclavage et de son abolition

     ... "Proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies Année de commémoration de la lutte contre l’esclavage et de son abolition, 2004 marque à la fois le bicentenaire de la proclamation du premier Etat noir, Haïti, le symbole du combat et de la résistance des esclaves, le triomphe des principes de liberté, d’égalité, de dignité, des droits de la personne et l’occasion des retrouvailles fraternelles entre l’Afrique, l’Europe, les Caraïbes et les Amériques.

Les objectifs de cette commémoration sont : 

bulletfaire prendre conscience aux États membres de l’Organisation des conséquences de l’esclavage et de son abolition dans toute la diaspora africaine et les y rendre sensibles et faire connaître la lutte pour la libération des peuples concernés ;
bulletcélébrer le bicentenaire de la Révolution haïtienne, qui aboutit à l’avènement de la première République noire de l’hémisphère occidental et, par voie de conséquence, à l’affranchissement des peuples des Caraïbes et d’Amérique latine ;
bulletmobiliser la communauté internationale, le monde universitaire et la société civile en faveur d’une culture de la paix pour qu’ils aident à la promouvoir en réparant les séquelles de cette tragédie, afin de barrer la route aux formes nouvelles d’esclavage."

Extrait de 2004 : Année pour l'abolition de l'esclavage sur le site de l'UNESCO

- Textes fondateurs -

DECRET DU 16 PLUVIOSE AN II | DECRET DU 27 AVRIL 1848 |
| DECISION D’EMANCIPATION DES ESCLAVES |
| TREIZIEME AMENDEMENT DE LA CONSTITUTION DES ETATS-UNIS

- Sites internet -

    Site officiel de la commémoration (UNESCO)

    Histoire de l'Esclavage sur le site Le web marron.

    Un dossier sur Victor Schoelcher sur l'Académie de Versailles

    Dossier sur l'esclavage et sur Victor Schoelcher réalisé par la ville d'Houilles.

    les traites négrières

   Esclavage Martinique

    L'esclavage par l'Université de Liège

   Séquence pédagogique sur encyclopedie-hachette.com

  L'abolition de l'esclavage sur le site de l'UNESCO

  La route de l'esclavage et les déportations, cinq cartes explicatives ( UNESCO, PDF) 

  Chronologies de la traite des Noirs et de l'abolition (site de l'association "Diverscités")

ITINERAIRE DE DECOUVERTE CLASSE DE QUATRIEME
« EN SAVOIR PLUS SUR LA TRAITE NEGRIERE ET L’ESCLAVAGE »

Un site de France 5 Education
( l'histoire de l'esclavage et de la traite négrière jusqu'à son abolition définitive en 1848...)
 

- Document -

En 1987, en visite à l'Ile de Gorée, haut lieu de l'histoire de l'esclavage, le père Joseph Wresinski, créateur de la journée du refus de la misère, écrivait :

"Des millions et des millions d'hommes, de femmes et d'enfants, aujourd'hui disent non à la misère et à la honte, parce que des hommes hier traités en esclaves par les puissants ont -en leur coeur- affirmé qu'ils étaient des hommes. Et nombreux sont morts pendant trois siècles pour que jamais personne ne l'oublie."
Père Joseph Wresinski, 27 novembre 1987
créateur de la journée du 17 octobre, fondateur du Mouvement International ATD Quart Monde

Les abolitions de l’esclavage
France (1794 et 1848),
Etats-Unis (1863 et 1865)

- Lecture, Littérature -Up

      Abolitions de l'esclavage, De L. F. Sonthonax à V. Schoelcher -1793 ,1794 ,1848 , Éditions UNESCO / Presses universitaires de Vincennes.

    Raymond-Marin LemesleCommerce colonial triangulaire XVIII°-XIX° siecles, PUF, collection Que Sais-Je, numéro 3393

     L'esclavage dans la littérature site de l'Académie de Nancy-Metz

   Voltaire, Candide.  (chapitre 19).

   Montesquieu, De l'Esprit des lois.  (livre 15 chapitre V).

   Victor Hugo, Choses vues

   Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie.

   STOWE, Harriet Beecker, La Case de l'Oncle Tom., Lito, 1993. (Junior Poche).

 Montesquieu (1689-1755) : Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814), . Discours contre l'esclavage au XVIIIe siècle,2001,  Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), PEMF. 

  Des chaînes à la liberté : choix de textes français sur les traites négrières et l'esclavage de 1615 à 1848 / éd. Jean Breteau, Marcel Lancelin. - Rennes : Apogée, 1998.

  Une bibliographie sur l'esclavage

- Cinéma -Up

     L'esclavage au cinéma  sur le site Yekrik ! Yekrak !

     Amistad - de Steven Spielberg

     Les Caprices d'un fleuve, de Bernard Giraudeau

     Rue Cases Nègres, de  Euzhan Palcy (1983)


ABOLITIONS DE L'ESCLAVAGE

 

   11 Novembre

 


 20 Novembre
Droit des Enfants
 


CODE CIVIL

 

Journée de la mémoire de
l'HOLOCAUSTE

 

-DOSSIER Spécial-  PRESSE

 


Procès de Nuremberg

 

Guide républicain

 

La discrimination positive facilite-t-elle l'intégration? 

 


Retour  Evènements.
Journées mémoires

 


COMMUNAUTARISME

 

  
Voir liste des films sur
le Racisme

 


DEMOGRAPHIE
Population mondiale, Recensement, Immigration,



DRAPEAU FRANCAIS

 

Site ECJS Accueil

 ANECDOTE :   Alexandre Dumas : l'esclavage rentre au Panthéon
C'est bien une revanche pour le métis Dumas que son transport en grande pompe dans le haut lieu des hommes illustres français

"Alexandre Dumas : le métissage au Panthéon" titrait Le Monde à sa une du 2 décembre. Il n'est pas inutile de rappeler que la grand mère de l'auteur des "Trois mousquetaires" était une esclave haïtienne, Césette, qui n'avait jamais lu un livre. Son maître, le colon et marquis Antoine Davy de la Pailleterie, en avait fait sa compagne et la mère de ses quatre enfants à St Domingue avant de la revendre, elle et les gosses, à un autre colon du bourg pour se payer un billet de bateau pour la France.
Le père d'Alexandre Dumas avait été vendu comme esclave en même temps que sa mère. Devenu fameux général de Napoléon, avait été répudié par ce dernier lorsqu'il avait décidé en 1802 de chasser de son armée tous les nègres et mulâtres qui s'y trouvaient (en même temps qu'il restaurait l'esclavage dans les colonies qui avait été aboli par la Convention sous la Révolution).
Alexandre Dumas avait délégué aux Antilles un des ses comédiens, Frédérick Febvre, pour retrouver la trace de Césette mais il ne restait rien de l'habitation que les débris d'un vieux moulin.
Selon Calixthe Beyala, le nom de Dumas vient de du Gabon où la jeune africaine aurait été faite prisonnière par des marchands d'esclaves. Dûma serait un nom d'origine fang signifiant "dignité".
Alexandre Dumas fut traité de son vivant de "nègre qui pue". Il en retrace la dureté dans son roman "Georges",qui décrit la souffrance et la revanche d'un mulâtre. Eugène de Mirecourt écrivait dans "Fabrique de romans : Maison Alexandre Dumas et Cie" : "Le physique de M. Dumas est assez connu : stature de tambour-major, membres d'Hercule dans toute l'extension possible, lèvres saillantes, nez africain, tête crépue, visage bronzé. Son origine est écrite d'un bout à l'autre de sa personne ; mais elle se relève beaucoup plus encore dans son caractère. Grattez l'écorce de M. Dumas, et vous trouverez le sauvage. Il tient du nègre et du marquis tout ensemble. Cependant, le marquis ne va guère au-delà de l'épiderme. Effacez un peu le fard (…), le nègre vous montrera les dents. Le marquis joue son rôle en public, le nègre se trahit dans l'intimité".
Dumas poursuit Mirecourt en justice et le fera condamner à 15 jours de prison…
Claude Schopp indique dans sa préface à Dumas en bras de chemise (Maisonneuve & Larose) qu'il voulait faire graver sur son tombeau cette citation de Michelet : "Voyez-vous la race africaine, si gaie, si bonne, si aimante ? Du jour de sa résurrection à ce premier contact d'amour qu'elle eut avec la race blanche, elle fournit à celle-ci un accord extraordinaire des facultés qui font la force, un homme d'intarissable sève, un homme ? non, un élément, comme un volcan inextinguible ou un fleuve de l'Amérique. Jusqu'où n'eût-il pas été sans l'orgie d'improvisation qu'il fait depuis cinquante ans ? N'importe, il n'en reste pas moins et le plus puissant machiniste et le plus vivant dramaturge qui ait été depuis Shakespeare."
sources : Le Monde du 2 décembre 2002