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   CRISE

(récession, crise des subprimes, ...)

La crise en mots

Actif: bien matériel ou immatériel qui a une valeur monétaire.

Banques d'investissement: institutions financières qui offrent aux grands investisseurs (entreprises, gouvernements, ...) des services sur les marchés boursiers.

Banques de dépôt: institutions financières qui offrent à leurs clients (particuliers et entreprises) des services économiques: dépôt et prêt d'argent.

Effet de levier: recours par une entreprise à des capitaux à crédit en complément de ses fonds propres, afin d'investir dans des placements qui, normalement, procureront des bénéfices supérieurs au coût de l'emprunt.

Liquidité: actif qui a un faible écart entre son cours d'achat et son cours de vente. La monnaie est l'actif le plus liquide.

Marché interbancaire: mécanisme par lequel les banques qui ont des liquidités excédentaires (grâce aux dépôts de leurs clients) peuvent les prêter à court terme aux banques qui en ont besoin pour équilibrer leur trésorerie. Le taux d'intérêt est fixé selon l'offre et la demande.

Pénurie de crédit (Credit crunch): réduction par les banques des prêts accordés à leurs clients lorsque le marché est en crise ou qu'elles ne trouvent plus de liquidités à un taux satisfaisant sur le marché interbancaire.

Subprime: prêt accordé à un emprunteur qui possède des garanties inférieures à celles exigées habituellement. Le taux d'intérêt est plus élevé que pour un emprunt habituel, étant donné que le risqué de défaut de paiement est plus élevé.

Ventes à découvert: vente d'un titre que l'on ne détient pas (titre emprunté à un tiers) en pariant sur sa baisse. L'investisseur achète ce titre une fois que son cours a baissé, réalisant un bénéfice auprès de l'emprunteur grâce à la différence de prix.

France et l’Europe déjà en récession, selon l’Insee

Le PIB français devrait reculer jusqu’à la fin de l’année. Le ralentissement économique affecte toute la zone euro
Les Anglo-Saxons parlent du « mot en R », comme pour se préserver des ondes négatives. En France et en Europe, il va désormais falloir s’habituer à prononcer le terme en entier : « récession ». Car cette menace est en train de devenir réalité, si l’on en croit les prévisions publiées aujourd’hui par l’Insee. D’après les experts de l’institut national, « le ralentissement de l’économie devrait se poursuivre au second semestre 2008 » au niveau mondial.
Le coup de frein s’annonce particulièrement brutal en zone euro, où l’Insee relève pudiquement que « la croissance cale ». De fait, l’activité européenne devrait reculer de 0,1 % au troisième trimestre, ainsi qu’au quatrième. La France suivrait exactement la même trajectoire, après une première baisse de 0,3 % au deuxième trimestre. Dans ce cas, le PIB français afficherait trois trimestres consécutifs de recul, une situation inédite de mémoire d’économiste. Mais au total, grâce au matelas de croissance accumulé par l’économie nationale jusqu’au premier trimestre 2008, l’Insee prévoit une progression annuelle du PIB annuel de 0,9 %. Une prévision légèrement en dessous des 1 % attendus par le gouvernement, et surtout bien loin des 2,1 % enregistrés à la fin 2007.
Tous les indicateurs sont donnés à la baisse : l’investissement des entreprises va rétrograder à 2,4 %, contre 7,3 % en 2007, à la fois par manque de débouchés et sous l’effet du « durcissement annoncé des conditions de crédit. » Même tendance du côté des ménages : la difficulté à emprunter va les obliger à réduire leur investissement logement (à – 2,5 % en 2008 après + 3 % en 2007 et + 7,1 % en 2006), « comme semble l’attester la nette tendance à la baisse des volumes de transactions, des permis de construire et des mises en chantier».
Les nouvelles sont également mauvaises sur le front de l’emploi. Malgré le départ à la retraite de la génération du baby-boom, l’Insee prévoit une remontée du taux de chômage à 7,4 % à la fin de l’année en France métropolitaine, contre 7,2 % au deuxième trimestre. Seule note positive : le recul des cours du pétrole et des matières premières devrait ramener l’inflation à 2,4 % en fin d’année. Mais le pouvoir d’achat va continuer à se replier à – 0,2 % sur 2008, d’après l’indicateur qui tient compte de la composition des ménages.
Le PIB américain progressera de 0,5 % au troisième trimestre
« La France freine dans les mêmes proportions que ses voisins européens », soulignait jeudi 2 octobre Éric Dubois, chef du département conjoncture de l’Insee. Le Royaume-Uni, enlisé dans sa crise immobilière, affichera un recul de 0,1 % du PIB au cours des troisième et quatrième trimestres. Le cas de l’Allemagne, principal moteur de la zone euro, s’avère préoccupant : des exportations en recul face au ralentissement de la demande mondiale, un ralentissement de l’emploi et des salaires… Berlin devrait toutefois s’en tirer avec une hausse de 1,3 % du PIB pour 2008.
L’Italie, elle, affichera une croissance nulle à la fin de l’année et côté espagnol, le ralentissement se poursuivra sous l’effet de la grave crise immobilière. En moyenne, la zone euro affichera un PIB annuel en hausse de 1,1 % en 2008, après 2,6 % en 2007. Dans ce contexte, la décision, jeudi, de la Banque centrale européenne (BCE) de laisser ses taux d’intérêt inchangés risque une nouvelle fois de susciter la polémique sur les moyens de relancer la croissance européenne.
Au final, ce sont les États-Unis, d’où est pourtant partie la crise, qui résistent le mieux, « grâce notamment au fort soutien qu’apporte depuis deux ans à leur commerce extérieur la dépréciation du dollar », explique l’Insee. Le PIB américain progressera de 0,5 % au troisième trimestre et de 0,2 % au quatrième. Le Japon devrait de son côté faire mieux (+ 0,4 %) au deuxième semestre après une croissance nulle lors des six premiers mois de l’année. La croissance du reste de l’Asie devrait nettement se modérer. Il faudra voir comment joueront deux facteurs particulièrement aléatoires : les prix des matières premières et l’évolution de la crise financière.

article publié le 03-10-2008 sur le site www.la-croix.com Marie DANCER

 
Crise: les 27 pays de l'UE cherchent à mettre fin au chacun pour soi (AFP)

Les ministres européens des Finances, après avoir réagi en ordre dispersé face à la crise financière, vont tenter d'afficher un front commun lundi et mardi, dans le sillage du mini-sommet de Paris qui a toutefois irrité certains pays non invités.
La crise secouait encore l'Europe dimanche: en Allemagne, le gouvernement d'Angela Merkel travaillait "d'arrache-pied" pour sauver la banque Hypo Real Estate. Pour éviter la panique, le ministère des Finances a indiqué que la garantie de l'Etat sur l'épargne privée serait désormais illimitée.
La réunion mensuelle des 15 ministres des Finances de la zone euro lundi à Luxembourg, puis celle des 27 ministres de l'UE mardi, devraient permettre de mettre en musique l'engagement proclamé samedi à Paris par les quatre plus grands pays de l'UE d'agir avec plus de cohérence face à la crise.
Les ministres veulent essayer d'avancer sur l'amélioration de la régulation financière, en coordonnant mieux le travail des superviseurs nationaux dans l'assurance. Une question sur laquelle ils peinent à s'entendre depuis des mois.
Il s'agira surtout de commencer à réfléchir aux mesures annoncées samedi par les dirigeants des quatre membres européens du G8 (France, Italie, Allemagne, Royaume-Uni), invités à Paris par le président Nicolas Sarkozy.
Ces pays se sont engagés à prendre "toutes les mesures nécessaires" pour "assurer la solidité et la stabilité" du système financier européen, sans toutefois évoquer un plan de sauvetage comme aux Etats-Unis.
Ils ont aussi annoncé des initiatives sur la garantie des dépôts bancaires, pour lesquelles ils veulent "un développement coordonné des règles européennes". Une manière de critiquer l'Irlande qui a mis ses partenaires devant le fait accompli dans ce domaine.
Sur les normes comptables bancaires, qui contribuent en l'état à amplifier les effets de la crise pour les banques, un travail aura lieu "en urgence", a annoncé Nicolas Sarkozy.
Surtout, les dirigeants européens se sont mis d'accord pour dire que "l'application du Pacte de stabilité et de croissance devrait refléter les circonstances exceptionnelles que nous traversons, en application des règles du Pacte".
Certains pays en difficulté budgétaire, comme la France, pourraient y voir le moyen de dépasser la limite européenne de 3% du PIB autorisée pour le déficit, sans risque de se faire sanctionner.
Le Pacte de stabilité, assoupli en 2005, prévoit en effet qu'aucune procédure ne sera lancée contre un Etat en cas de grave crise ou de fort ralentissement économique.
La proposition d'une application plus souple "ne signifie pas que la France s'engage dans cette voie", a toutefois assuré dimanche le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant.
La Commission européenne, gendarme des déficits dans l'UE, a averti dimanche par la voix de son président José Manuel Barroso que "cela ne saurait être une excuse générale pour dépasser la limite des 3%". Certains ministres européens très attachés à la rigueur, comme l'Allemand Peer Steinbrück, pourraient abonder dans ce sens à Luxembourg.
La réunion permettra aussi de connaître les positions des pays qui n'étaient pas invités à Paris, le format réduit ayant fait grincer quelques dents.
"Les conclusions de la réunion de quatre pays européens doivent être débattues entre tous les Etats membres", a demandé dimanche le ministre portugais des Finances, Fernando Teixeira dos Santos.
Le président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering a lui aussi jugé que les décisions devaient être prises à 27. Et la numéro deux du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez de la Vega, a rappelé que les "organes de décision" européens restaient le conseil des ministres des Finances et le sommet des chefs d'Etat de l'UE.


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Bibliographie

- La crise financière: causes, effets et réformes nécessaires sous la direction de Patrick Artus - Presses universitaires de France, coll. Cahiers du Cercle des économistes

- Pourquoi les crises reviennent toujours
de Paul Krugman - Éditions du Seuil

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source : La Croix


source : le journal des finances