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DEMOGRAPHIE                   
Population mondiale, Peuplement, Recensement, Fécondité, Immigration, ...

Étude des populations visant à en connaître l’effectif, la composition par sexe, âge,
statut matrimonial, etc. et l’évolution future.

Infographie La population mondiale         .
à majorité urbaine  Source : Le nouvel'Obs      

Nouveaux chiffres de la Population française
enquête Insee de recensement 2007

     La population est estimée à 63,753 millions d’habitants et les naissances hors mariage sont devenues pour la première fois majoritaires en 2007. soit 50,5% des naissances contre 48,4% en 2006.
     L’âge moyen de la maternité continue de s’élever : 29,8 ans
.
En 2007, le nombre de naissances a atteint globalement 816 500, en baisse de 1,7% par rapport à 2006 (830 900), mais supérieur à celui enregistré depuis 25 ans.
     Stabilité du nombre des décès (526 500) avec un excédent naturel de
290 000 habitants.

la part des personnes âgées de 65 ans et plus augmente et atteint 16,3% de la population (10,3 millions), contre 15% en 1994.

     Les Français ont gagné trois mois d’espérance de vie. Un garçon né en 2007 devrait vivre 77,5 ans et une fille 84,4 ans, les Françaises battant le record européen de longévité.

Et si la Terre était un village ?...

Le monde entier est un village global. Imaginons un instant que ce village soit composé de 100 habitants, il y aurait :
- 59 asiatiques
- 14 africains
- 14 américains
- 13 européens

Il y aurait également 51 femmes, et 49 hommes.
On compterait 50 jeunes de moins de 25 ans.

20 personnes (uniquement des hommes), possèderaient 80% du village et de ses richesses. 1 femme seulement possèderait sa propre terre.

Entre 5 et 6 femmes auraient subi un viol.

42 personnes ne boiraient jamais d'eau potable.

50 personnes vivraient au sein même du petit village, 50 autres seraient éparpillés aux alentours.

33 habitants vivraient une situation de conflit armé, dont 23 seraient des femmes.
5 hommes et 1 femme seraient militaires, policiers, ou gendarmes.

5 enfants travailleraient dans des conditions d'esclavage et 1 petite fille serait employée de maison sans être rémunérée.

60 personnes sauraient lire, écrire et compter. 40 seraient des hommes.

50 habitants pourraient avoir accès aux soins de santé.

20 personnes auraient accès à un ordinateur, dont 15 connectées à un réseau de type internet.

1 personne serait considérée comme riche, c'est à dire possédant plus de richesses que nécessaire pour assouvir ses propres besoins et ceux de sa famille. Elle possèderait à elle seule 50% du village et de ses richesses.

80 personnes auraient une religion, dont 40 seraient forcées de la pratiquer (sous la contrainte ou de par la coutume), et 20 autres ne la pratiqueraient pas. En outre, 5 personnes la pratiqueraient malgré des risques pour leur survie.

La bibliothèque du village ne serait accessible qu'à 24 personnes, les autres en seraient interdites. Le cinéma serait visité chaque semaine par 1 personne, toujours la même.

L'électricité serait coupée environ 50% du temps, faute de moyens. 30 personnes gaspilleraient 90% des ressources naturelles et énergétiques du village.

5 personnes seraient déjà parties en vacances. On prévoirait que 10 personnes au total le feraient d'ici 5 ans.

Etc, etc... Les chiffres peuvent ainsi s'étaler sur des pages et des pages. Ils permettent parfois de remettre en perspective chacun de nous sur notre planète, et de mesurer ce que nous sommes, nous les humains.
Source : http://www.populationdata.net/monde_village_global.php

Projections de population active selon l'âge (Insee) 
En 2050, la France devrait compter sur 1,4 actif pour un inactif
Ces dix dernières années, la population active a augmenté de 1,8 million de personnes. Elle devrait augmenter encore en 2007, puis d'ici à 2015, avec une croissance ralentie, gagner encore près de 700.000 personnes, et s'établir ensuite jusqu'en 2050 entre 28,2 et 28,5 millions (contre 27,6 millions en 2005). Néanmoins, du fait de la forte croissance à venir de la population âgée, la France ne devrait compter que sur 1,4 actif pour un inactif de plus de 60 ans en 2050, contre 2,2 en 2005.  La population globale en France augmente mais vieillit: la part des 50 ans et plus dans la population active va continuer à progresser, à la fois parce que l'activité des seniors remonte, mais aussi parce que se retrouvent dans cette classe d'âge les générations nombreuses nées entre 1946 et 1970.

                        6 milliards et demi d’humains sur la planète
             La population mondiale franchit le seuil de 6,5 milliards d’habitants 19/12/2005

Un événement annoncé

6,5 milliards d’habitants en 2005 : c’est le chiffre annoncé par les démographes il y a 50 ans, lorsque la population mondiale ne comptait que 2,7 milliards. Ils ne se sont pas trompés ! D’après les statistiques de population des Nations unies, c’est lundi 19 décembre 2005 que le chiffre de 6,5 milliards sera atteint.

Et après ?

15 milliards d’habitants sur Terre en 2050. Autre prévision des démographes voici 50 ans. Et là, ils seront sûrement démentis. Ce sera au plus 8 à 9 milliards ! La croissance de la population mondiale décélère plus vite qu’attendu. avec une augmentation de la population de :
- 9,07% entre 1980 à 1985,
- 8,84 % entre 1985 à 1990,
- 7,70 % entre 1990 à 1995,
- 6,43 % entre 1995 à 2000.

Aujourd’hui, la moitié de l’humanité vit dans un pays où la fécondité est faible

Cette décélération de la croissance démographique vient de la baisse de la fécondité, quasi générale dans le monde. Plus de la moitié de l’humanité vit dans un pays ou une région du monde où la fécondité est en dessous de 2,1 enfants en moyenne par femme (niveau assurant le remplacement des générations).
Quelles sont les causes de cette baisse de fécondité ? Elles sont nombreuses et nous en connaissons plusieurs avec certitude :
- une alimentation mal adaptée, comportant trop d'acides gras saturés et pas assez de fibres alimentaires,
- le port de vêtements et sous-vêtements trop serrés,
- le mode de vie (stress, tabac, alcool, etc.),
- la pollution (pesticides, dioxine, etc.), qui est la cause d'une véritable épidémie d'anomalies dans les fonctions génitrices des hommes et des femmes depuis une cinquantaine d'années (stérilité, baisse du taux de spermatozoïdes, féminisation des hommes…).

Gérer l’accroissement de la population mondiale

Même si la croissance démographique décélère d’année en année, la population mondiale va continuer à augmenter dans les prochaines décennies. Comment accueillir les 2 à 3 milliards d’habitants en plus ? Le défi est d’autant plus grand que cet excédent de population se concentrera dans les continents du Sud, les continents du Nord devant garder la même population ou presque. L’Afrique verra en particulier sa population multipliée par deux. Ses différents pays ont déjà du mal à rattraper leur écart de développement avec le reste du monde. Vont-ils pouvoir gérer en même temps un doublement de leur population ?

Un seuil symbolique

Le nombre des êtres humains est connu à quelques pour cent près, il est donc possible que le seuil de 6,5 milliards ait déjà été franchi il y a un ou deux ans, ou qu’il le soit dans un ou deux ans. Il n’empêche, les tendances démographiques mondiales sont bien connues et permettent d’annoncer 8 à 9 milliards en 2050.
 
Source : http://www.ined.fr/

- Sites internet -

    L'Ined

    Population et avenir

    Un site pour suivre l'évolution de la population mondiale en direct

    Les projections de population mondiale sur le site de l'ONU (en anglais)
 

- Documents -

Répartition de la population mondiale en 2005 :   

bulletOcéanie : 33 056 millions d'habitants
bulletAmérique du Nord : 330,608 millions d'habitants
bulletAmérique Latine et Caraïbes : 561,346 millions d'habitants
bulletEurope : 728,389 millions d'habitants
bulletAfrique : 905,936 millions d'habitants
bulletAsie : 3 905,415 millions d'habitants
Evolution et projection de la population mondiale
Année
Population (en millions)

-400

152
JC
250
500
205
1000
257
1300
429
1400
374
1500
458
1700
682
1800
968
1900
1613
1950
2519
1970
3697
1980
4442
1990
5280
2000
6086
2010
6843
2020
7578
2030
8199
2040
8701
2050
9076

Sources : J.N Biraben. "l'évolution du nombre des hommes".
Population et sociétés n°394/2003 et ONU

Le vieillissement démographique:
En 2050, les 65 ans ou plus seront 10 fois plus nombreux qu'en 1950
La planète n'a jamais été aussi jeune, et pourtant sa population vieillit : la proportion de jeunes diminue et celle des personnes âgées augmente. Sous l'effet de la
transition démographique , tous les pays vont rapidement être concernés par ce vieillissement , même les plus jeunes. Avec l'allongement de la durée de vie , le regard sur l'âge change. Les relations entre générations se réorganisent et le rôle de chacun dans la société évolue.
Demain: 10 milliards d'hommes sur Terre en 2100 ?

Entre 1800 et 2000, la mortalité infantile a baissé et la durée de vie s'est allongée, passant de 25 à 65 ans en moyenne. Résultat : la population mondiale s'est mise à augmenter, passant de 1 à 6 milliards.
Aujourd'hui, la diminution de la
fécondité entraîne un ralentissement de la croissance. La population pourrait se stabiliser à terme à 10 milliards d'hommes vers 2100. L'humanité aura alors achevé sa " transition démographique " après s'être multipliée par 10 en 300 ans.
Elle sera aussi davantage concentrée dans les pays du Sud.

- Bibliographie  -

Pison G., 2005. – Tous les pays du monde (2005). Population et Sociétés, n° 414. (http://www.ined.fr/publications/pop_et_soc/pes414/414.pdf)

Héran F, 2005. – La population du monde pour les trois siècles à venir : explosion, implosion ou équilibre ? Population et Sociétés, n° 408.
http://www.ined.fr/publications/pop_et_soc/pes408/408.pdf

Wilson C. et Pison G., 2004. – La majorité de l'humanité vit dans un pays où la fécondité est basse. Population et Sociétés, n° 405.
http://www.ined.fr/publications/pop_et_soc/pes405/405.pdf

Congrès international de la population, Tours 2005. Dossier de presse
http://www.iussp.org/France2005/Press/DPPopulation.pdf

Nations unies, Projections de population mondiale http://esa.un.org/unpp/

 

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la planète pourra-t-elle fournir de quoi manger aux 9 milliards d'humains qu'elle portera en 2050 ? Les agronomes du monde entier se posent cette question avec d'autant plus de circonspection qu'aujourd'hui, sur les 6,5 milliards d'habitants que compte la Terre, 2 milliards sont mal nourris et 854 millions sont "affamés", disposant de moins de 2 200 calories par jour. "Le défi est déjà de produire 30 % de plus pour que les humains mangent à leur faim, puis d'élever la production en 2050 pour nourrir 9 milliards de personnes, dit Marcel Mazoyer, professeur à AgroParisTechn. Pour atteindre ces objectifs, la production agricole mondiale devra doubler."
Comment faire ? La première piste est l'augmentation des surfaces cultivées : les terres arables représentent aujourd'hui 1,5 milliard d'hectares. Ce chiffre pourrait être presque doublé, selon l'étude prospective "World agriculture : towards 2030/2050" menée par la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). S'appuyant sur des images satellitaires, l'étude estime à 2,8 milliards d'hectares l'ensemble des terres utilisables, avec notamment des terres disponibles en Afrique et en Amérique du Sud. "Il est possible de multiplier par 1,7 la superficie cultivée tout en réservant les terrains nécessaires pour les habitations et les infrastructures et en préservant les forêts", estime M. Mazoyer. Cette thèse très optimiste est cependant contestée par d'autres experts. "Les terres apparemment vides sont déjà utilisées en jachères par rotation longue des cultures, souligne Michel Griffon, du Cirad (Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement).
Deuxième piste pour répondre au défi démographique, faire progresser les rendements moyens des surfaces cultivées. Une solution que la majorité des agronomes estime réalisable. Dans les pays développés, l'agriculture intensive permet des rendements élevés (de 2 à 10 tonnes par hectare). Mais ils ne pourront plus tellement progresser, et le modèle n'est pas transférable aux pays du Sud, où les faibles rendements ont de grandes marges de progression. L'usage des produits chimiques et phytosanitaires entraîne au Nord une forte pollution, et "leur prix va forcément augmenter dans les trente à quarante prochaines années, du fait de la hausse du coût du pétrole, note Michel Griffon.
Nous allons vers une agriculture au coût énergétique élevé, disposant de peu d'engrais et devant économiser l'eau."
Quelle nouvelle approche technique imaginer ? Les OGM, étudiés ou cultivés en Inde, en Chine, au Brésil ou en Argentine, sont-ils une solution pour les pays les plus pauvres ? "Cette réponse n'est pas à la hauteur des enjeux, estime M. Griffon.
Il n'est pas impossible qu'ils soient intéressants, mais pour la sélection des plantes, il existe des techniques rapides et beaucoup moins onéreuses."
Pour les agronomes, il faut utiliser moins de machines, d'engrais chimiques et de pesticides - que d'ailleurs les paysans pauvres peuvent rarement se payer - pour "inventer une agriculture écologiquement intensive qui tire un meilleur rendement sans dégrader les écosystèmes", précise M. Griffon.

"Une expertise pilotée par la Banque mondiale et regroupant 800 experts internationaux est actuellement en cours et va dans ce sens",
ajoute Bernard Hubert, de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique). Ce travail collectif, sous l'acronyme d'IAASTD (International Assessment of Agricultural Science and Technology for Development), devrait être publié fin 2007.
Ce nouveau modèle, dénommé écoagriculture, agroécologie, ou agroforesterie, pourrait faire doubler, sans moyens conséquents, les rendements des pays du Sud, là où la nécessité est la plus criante. Il repose sur la capacité des écosystèmes à se régénérer grâce à des associations de plantes différentes, avec des successions de multiples cultures au long des années... "Dans le Sahel, les rendements peuvent ainsi être doublés en associant la culture du mil et la plantation d'acacias", illustre Marc Dufumier, de l'INA (Institut national agronomique).
Ces pistes concrètes pour répondre au défi démographique et agricole comportent cependant un certain nombre d'inconnues. Quelle sera l'ampleur du développement des biocarburants ? L'utilisation à des fins énergétiques des sols pour la culture du maïs ou de la canne à sucre pourrait concurrencer des productions alimentaires. Déjà au Mexique, qui s'approvisionne aux Etats-Unis, le prix des tortillas à base de maïs a augmenté de 14 % en un an, les cultures américaines se dédiant de plus en plus à la production d'éthanol. Autre incertitude, l'amplitude du changement climatique annoncé - auquel, d'ailleurs, participe l'agriculture chimique, en émettant des gaz à effet de serre avec les tracteurs, les engrais et autres transports d'aliments d'un bout à l'autre de la planète. "Des surprises graves sont imaginables, relève Frédéric Dévé, un consultant indépendant, par exemple si le Bangladesh est inondé ou si des phénomènes de dégradation des sols se produisent à l'image du Dust Bowl (tempêtes de poussière) aux Etats-Unis dans les années 1920." Certes, le réchauffement pourrait améliorer la production agricole au Canada, en Russie, et au nord de la Chine. Mais les terres brésiliennes, africaines et australiennes pourraient voir, elles, leur fertilité diminuer.
Enfin, si la voie "agroécologique" est une solution pour nourrir 9 milliards de personnes, sa mise en oeuvre est tributaire de choix politiques : "Le problème à résoudre d'ici à 2050 est la répartition des revenus. Les gens ne peuvent se nourrir car ils sont trop pauvres, analyse M. Dufumier, Comment faire pour que la paysannerie augmente ses ressources ?" En cause, la concurrence sur les marchés mondiaux des produits agricoles des pays du Nord, fortement subventionnés. "Si on laisse le marché mondial ouvert, poursuit M. Dufumier,
les prix trop bas empêcheront les paysans pauvres de survivre. Ils iront par centaines de millions vers les villes où il n'y a pas assez d'emplois."

"Un milliard de personnes vivent déjà dans les bidonvilles,
ajoute M. Dévé.  Si ce chiffre double, voire triple, ces personnes auront du mal à accéder à une alimentation suffisante. Des problèmes de congestion urbaine, de criminalité vont émerger." Selon M. Griffon, un changement de priorité est nécessaire, "la paysannerie est actuellement considérée comme résiduelle, comme si le monde nouveau devait se faire contre elle. Il faut faire de l'agriculture une priorité des politiques publiques."
Hervé Kempf 
Article paru dans Le Monde édition du 11.03.07


Carte en anamorphose de la population mondiale en 2002  site Mappemonde
 

 Insee: Enquêtes annuelles de recensement, Upcollecte 2004      

Estimation de l’Insee, de la population du territoire métropolitain et des départements d’outre-mer est de 62 millions de personnes au 1er janvier 2004. La croissance démographique a été plus soutenue, en moyenne annuelle, entre les 1ers janvier 1999 et 2004 qu’au cours de la période 1990-1998. Elle est due, pour les trois quarts, à l’excédent des naissances sur les décès. Les régions du sud-est, du midi et de l’ouest du territoire sont le lieu des plus fortes croissances démographiques. Les régions de la moitié sud du territoire demeurent les plus attractives, tandis que la Champagne-Ardenne, le Nord - Pas-de-Calais et l’Île-de-France sont les trois régions les plus déficitaires sur le plan migratoire. Le particularisme de l’Île-de-France, siège d’un très fort excédent naturel et d’un fort déficit migratoire vis-à-vis des autres régions, est confirmé.


Extrait de l'INSEE