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Site St Louis Ste Marie

11 Novembre 1918    .   

 

La signature de l'armistice du 11 Novembre 1918 à Rethondes (en forêt de Compiègne) marque la fin de la 1ère Guerre Mondiale
.A 6 heures du matin, les généraux allemands signent l'armistice avec les alliés près de la gare de Rethondes dans l'Oise. Dans le wagon-restaurant aménagé en salle de réunion, l'amiral Wemyss, le
maréchal Foch et le général Maxime Weygang mettent fin à quatre ans de guerre. Le cessez-le-feu prend effet à 11 heures, dans toute la France, les cloches sonnent à la volée : la guerre est finie. Tous les combattants veulent croire que cette guerre est la "der des der".

  Voir Hérodote .net

  La clairière de Rethondes (monument aux morts)       

"Le 11 novembre prochain, 86ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918, la Nation rendra un hommage solennel aux combattants et victimes de la Grande Guerre ... Cette évocation devra, cette année, réserver une place spéciale à l’un des symboles les plus émouvants de ce conflit : “le Soldat inconnu dont la mission de la Nation consiste à raviver la flamme”. En effet, l’idée d’honorer tous les soldats tués au combat sans avoir pu être identifiés, à travers l’un d’entre eux, est apparue d’abord en France et fut ensuite reprise dans de nombreux pays. C’est donc le 11 novembre 1920 que la dépouille mortelle d’un combattant de Verdun a été inhumée sous l’Arc de Triomphe. Trois ans plus tard, le 11 novembre 1923, la flamme, qui ne doit jamais s’éteindre, était allumée pour la première fois sur sa tombe. Le tombeau du Soldat inconnu est ainsi devenu l’un des hauts lieux du civisme officiel et il témoigne en permanence, combien le souvenir des morts de la guerre de 1914 est encore vivace dans la vie politique française."

 
Paris - Dimanche 11 novembre 2001.
© Service photographique de la Présidence de la République - D. Noizet

Extrait du BO n°38 du 16 octobre 2003



G SCOTT  1920
http://tdm.vo.qc.ca/affiches/1418/

 

 


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Lettre de
Guy Môquet

"En effet, la première guerre mondiale fut un cataclysme qui coûta à l'Humanité dix millions de morts et des dizaines d'autres blessés, handicapés ou mutilés. Le traumatisme dans les populations fut si violent que ses conséquences engendrèrent, vingt ans après, une autre conflagration, cinq fois plus meurtrière que la précédente."
Extrait du BO
n°40 du 4 Novembre 2004

- Document -

Intervention de M. Georges Clemenceau, Président du Conseil des ministres, ministre de la guerre annonçant à la Chambre des députés les termes de la convention d'armistice signée le matin même, à Rethondes

Les 18 clauses de l'armistice du 11 novembre 1918

la Convention d'armistice du 11 novembre 1918

                   D'où vient l'expression "un poilu" ?

Si le terme a été immortalisé par la Grande guerre, il lui est bien antérieur puisqu'il désignait déjà les soldats napoléoniens.
Le terme poilu, immortalisé par la Grande guerre durant laquelle il devint rapidement le surnom donné aux 8,5 millions de soldats français, est apparu bien avant 1914, selon l'Historial de la Grande guerre de Péronne (Somme).
Il s'agit en effet d'un terme militaire, datant de plus d'un siècle avant la Première Guerre mondiale, qui désignait, dans les casernes où il prédominait, l'élément parisien et faubourien, soit l'homme d'attaque qui n'a pas froid aux yeux, soit l'homme tout court.
Il désignait également dans le langage familier quelqu'un de courageux.
L'expression la plus ancienne est "un brave à trois poils", que l'on trouve chez Molière en 1659 dans "Les Précieuses Ridicules".
Les "Bleuets" devenaient des "poilus"
Autrefois, les poils étaient considérés comme un signe de force, de virilité. Du sens mâle, c'est-à-dire "qui a du poil", puis "poilu", ce mot est passé tout naturellement à celui de courageux, d'intrépide, sens que le mot a déjà dans "Médecin de campagne" de Balzac (1833). Le poilu désignait déjà auparavant le grognard d'Austerlitz.
Mais c'est surtout dans les tranchées que cette épithète s'est généralisée, pour désigner tout à la fois les braves qui ont vu le feu de près et ceux qui sont restés au front où ils ont laissé pousser barbe et moustache.
Ces poilus, accueillaient les "Bleuets", surnom donné aux jeunes soldats, qui après leurs classes, rejoignaient le front et qui à leur tour prenaient le nom de poilus.
Source : NOUVELOBS.COM | 17.03.2008

- Sites internet -

  Le site "Mémoire des hommes" a pour vocation d'honorer la mémoire de tous les morts pour la France lors des conflits contemporains.

 

      Une exposition de peinture des plus grands musées d'histoire européens sur les artistes peintres de la Première guerre mondiale.

  MEMORIAL DE VERDUN 

    Témoignages littéraires et artistiques sur l'horreur du conflit.

  La Grande Guerre Documents, témoignages

    Un site sur les affiches de la Grande guerre.

    La Grande Guerre en dessins

- Lecture -

    "Paroles de Poilus". Aux éditions Librio.

 Les Croix de bois de Roland Dorgelès, 1919

 À l'Ouest, rien de nouveau (Im Westen nichts neues) d'Erich Maria Remarque, 1928

 l’Adieu aux armes d'Ernest Hemingway, 1932

 La Guerre des enfants, 1914-1918 de Stéphane Audouin-Rouzeau, A. Collin, 1993

 La Grande Guerre et Les Poilus de Pierre Miquel.

- Cinéma -

"Charlot soldat" de C.Chaplin (1918).
"
Octobre" de SM Eisenstein (
1927).
"A l'Ouest rien de nouveau": deux versions, celle de L.Milestone (1930), et celle de Delbert Mann (1979) .
"Les Croix de bois" de Raymond Bernard (
1931).
"
La grande illusion"
de Jean Renoir (1937).
"
Les sentiers de la gloire" de Stanley Kubrick (1957).
"Johnny s’en va-t-en guerre (Johnny got his gun)" de D.Trumbo (1971).
"
L'assassinat à Sarajevo"
de Veljco Bulajic (1975).
"La Victoire en chantant" de Jean-Jacques Annaud (1977).

"Gallipoli" de Peter Weir (1981).
"La Vie et rien d’autre" de Bertrand Tavernier (1989).
"Capitaine Conan" de Bertrand Tavernier (1996). 
Voir la fiche ABC.
"Le Pantalon rouge", téléfilm d' Yves Boisset (1999).
"
La chambre des officiers" de François Dupeyron (2001).
"Un long dimanche de fiançailles" de Jean-Pierre Jeunet (2004)
"Les Fragments d'Antonin" de Gabriel Le Bomin (2005).
"Joyeux Noël !" de Christian Carion (2005).

Intervention de M. Georges Clemenceau,
Président du Conseil des ministres, ministre de la guerre annonçant à la Chambre des députés les termes de la convention d'armistice signée, à Rethondes

Les 18 clauses de l'armistice du 11 novembre 1918
la Convention d'armistice du 11 novembre 1918
 

Le coquelicot

Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix, et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.

Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor '
A nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.

A vous jeunes désabusés,
A vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre et de liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur.


(Adaptation de Jean PARISEAU, major, du poème « In Flanders Fields » de John Mac CRAE)
Le poème « In Flanders Fields » a été publié pour la première fois dans le magazine Punch de l'Angleterre, en décembre 1915. En quelques mois, ce poème allait devenir le symbole des sacrifices consentis par tous les combattants de la Première Guerre mondiale